photo ciel avec message motivant Confiance en soi

L’incroyable impact de la confiance en soi du musicien

Cela vous est-il déjà arrivé de maîtriser un geste musical en peu de répétitions ?

Pas à la perfection, bien sûr !
Mais suffisamment bien pour le réaliser plusieurs fois d’affilée, sans trop de tracas.

Comme si votre cerveau avait bien saisi quoi faire, comment et quand le faire ? D’une manière fluide et légère…

Rarement ? Souvent ?

Évidemment, ils vous est également arrivé de vivre des expériences opposées.

Des tentatives d’apprentissages poussives.
Des arpèges, des enchainements d’accords, que les doigts refusent d’effectuer sans s’emmêler comme les câbles derrière votre box Internet.

Pourquoi un même musicien peut vivre 2 expériences d’apprentissage musical aussi différentes ?

Généralement, la réponse qui vient à l’esprit est :
 « Cela dépend de la difficulté du geste musical. Notre cerveau intègre les gestes simples facilement. Pour les gestes plus complexes, c’est une autre histoire. »

Cela semble logique.
Dire l’inverse serait dénué de sens.

Pourtant, ce n’est pas toujours aussi simple.

J’ai échangé avec de nombreux musiciens à ce sujet. Des artistes de tous styles et de tous niveaux d’expérience.

Presque tous ont parfois buté sur des gestes musicaux simples.
Presque tous ont parfois comme absorbé facilement un geste complexe.

Par conséquent, il semble y avoir une autre explication.

Un autre phénomène qui permet au cerveau de correctement appréhender un geste en peu de répétitions.

De quoi je parle ? 
Je parle de la confiance en soi.

Oui.
Mieux comprendre comment votre confiance en vous va vous permettre de :

  • prendre plus de plaisir 
  • vous sentir plus en maîtrise
  • faire plus de progrès

Dans cet article, nous allons étudier le lien entre confiance en soi, apprentissage et développement des compétences musicales.

Et bien sûr, vous trouverez des pistes concrètes pour améliorer la confiance en soi dans l’apprentissage de la musique.

Focus sur la confiance en soi chez le musicien​

Qu'est-ce que la confiance en soi ?

La confiance en soi est le sujet d’actualité par excellence.
Pourtant, cette notion n’est pas claire pour tout le monde.

C’est pourquoi, je vais utiliser l’explication la plus concrète et la plus palpable que je connaisse.

La voici.

La confiance en soi se résume à un ensemble de sensations que vous ressentez dans un contexte donné.

Pensez au fait de vous brosser les dents.
Est-ce que vous vous en sentez capable ?

À priori oui.
Vous avez parfaitement confiance en votre capacité à vous brosser les dents.
C’est ce qui fait que quand vous y pensez, vous restez tranquille et serein.

Pas de nuage à l’horizon, votre corps reste calme.

À l’inverse, si je vous demande de jouer un morceau de musique qui vous semble très complexe devant 500 personnes

Là, votre corps sait que cela ne va pas être du gâteau. Et il vous le fait bien ressentir !

Oui.
La confiance en soi et son absence se manifestent par des sensations corporelles positives ou négatives, aidantes ou handicapantes.

D’ailleurs, c’est grâce aux sensations corporelles que les scientifiques mesurent la confiance en soi chez l’humain.
Voyons cela de plus près.

Le pendant scientifique de la confiance en soi

Le Sentiment d'Efficacité Personnelle (SEP)

Albert Bandura est un chercheur en psychologie comportementale et professeur à l’Université de Standford.

Il a été récompensé par Barack Obama pour l’ensemble de sa carrière scientifique. Il est reconnu comme l’un des 10 plus grands psychologues du XXe siècle.

Dans sa carrière, Albert Bandura a mis en lumière un concept appelé le Sentiment d’Efficacité Personnelle (SEP).

Ce Sentiment d’Efficacité Personnelle (SEP) permet de mesurer votre niveau de confiance en vous pour une activité donnée.

Votre SEP peut être évalué grâce à une simple question.

Pensez à un objectif que vous avez actuellement. En rapport avec votre apprentissage de la musique, si possible.

Dites-moi.
De 0 à 10, à combien vous sentez-vous capable d’atteindre votre objectif ? 
(0 signifie « absolument pas ». 10 signifie « aucun doute sur votre réussite »).

Pour répondre à cette question, il suffit d’écouter vos sensations corporelles.
Ce sont elles qui vous permettent de donner une note plus ou moins précise.

D’ailleurs, si je vous repose la même question mais en ajoutant une deadline, votre réponse risque d’être différente.

Par exemple.

De 0 à 10, à quel point vous sentez-vous capable d’atteindre votre objectif en six mois

Alors ? Comment évolue votre SEP ? Y a-t-il du changement dans vos sensations ?

Et dites-moi, de 0 à 10, à quel point vous sentez-vous capable d’atteindre votre objectif en 7 jours ?

Sentez-vous comme vos sensations évoluent ?
Logiquement, votre SEP a eu tendance à diminuer. 

Partagez votre expérience dans les commentaires !

Ce sera intéressant pour tout le monde. 😉

Le Sentiment d'Efficacité Personnelle influence vos performances

De nombreuses études ont été menées pour mieux comprendre la relation entre SEP et apprentissage.

Dans ces expériences scientifiques, différents groupes de sujets ont dû évaluer leur SEP. Exactement comme vous venez de le faire.

Ensuite, les scientifiques ont observé les comportements de leurs « cobayes » pendant l’apprentissage. Ils ont ensuite observé les fruits de ces apprentissages grâce à des tests.

Les résultats sont toujours les mêmes !

Un peu comme si vous lâchiez une pomme que vous tenez dans votre main.
Elle tombe toujours sur le sol, n’est-ce pas ?

Il ne vous est encore jamais arrivé que la pomme s’envole ! 😀

Benoît Galand et Marie Vanlede sont chercheurs en psychologie à l’Université catholique de Louvain.

Comme d’autres scientifiques, ils ont démontré que

=> Plus les apprenants ont un SEP élevé vis-à-vis d’un objectif :

  • Mieux ils gèrent leur stress et leur anxiété
  • Plus ils persévèrent face aux difficultés
  • Mieux ils régulent leurs efforts
  • Meilleures sont leurs performances

Intéressant, n’est-ce pas ?

Bien sûr, votre niveau de confiance en vous dépend de votre vécu, de la période de vie dans laquelle vous vous trouvez et même de votre humeur.

Nous ne rentrerons pas dans ces considérations ici. Je vous propose plutôt de nous concentrer sur :

  • Comment votre confiance en vous interagit avec votre apprentissage de la musique
  • Comment faire grandir votre confiance en vous
Et oui ! Notre but est d‘aller de l’avant

L'impact de la confiance en soi sur l'apprentissage

Une interaction fondamental​e

Avoir confiance en soi, c’est important. 
Tout le monde vous le dira.

Comme l’ont prouvé les scientifiques, cela permet de relever des défis. De mieux gérer la pression en situation de challenges, d’examens.

Cela vous aide à montrer votre véritable potentiel. À ne pas perdre vos moyens. À donner le meilleur de vous-même. 

Tout cela est vrai et connu de tous.

Avant de plonger dans des concepts plus pointus et bien moins propagés, je vous propose d’étudier un peu plus en détail le lien entre confiance en soi et qualité d’apprentissage.

J’ai d’ailleurs une anecdote inspirante à vous partager à ce sujet.

Une histoire inspirante

J’ai rencontré en septembre dernier une guitariste débutante qui est fan de Dick Annegarn.

Elle s’était lancé le défi de réussir à chanter la chanson « Bébé éléphant » en s’accompagnant à la guitare.

La partie guitaristique de cette chanson est vraiment complexe.
En effet, elle exige une main gauche robuste avec des muscles, des adducteurs, bien rôdés à la pratique de la guitare.

Or, cette personne pratiquait la guitare depuis à peine un an. Autant vous dire que sa main n’était pas du tout formée et préparée à un tel défi.

Cependant, cette jeune femme avait un énorme atout dans sa besace.

Elle avait une profonde et solide confiance en elle.

Tout au long de l’année, elle s’est entraînée en étant convaincue qu’un jour ou l’autre, elle y arriverait.

Et bien sûr, c’est ce qui s’est passé. 

À la fin de l’année, elle a réussi à chanter cette chanson en s’accompagnant à la guitare.

La confiance crée un pont vers votre objectif

Lorsque vous avez vraiment confiance en vous, une confiance vraiment solide, vous ne doutez pas du résultat. 

Ce dernier, d’une certaine manière, est comme déjà acquis

La seule question est « Quand est-ce que je vais y arriver ? »

Vous saisissez ?
Cela vous permet d’adopter les meilleurs comportements sur le chemin qui mène à votre objectif.

Vous êtes suffisamment certain de l’atteinte de votre but pour ne pas être frustré de ne pas l’avoir encore atteint dans la réalité.

Et c’est exactement ce que cette guitariste a fait. Toute l’année, elle est restée sereine et assidue dans sa pratique. 

Sa confiance a créé un véritable pont qui l’a amené droit vers son objectif. Sans mettre les pieds dans les douves d’une frustration brûlante comme de la lave.

guitariste qui a confiance en soi sur un pont
Illustration de Yohg Studio

Je connais une foule de gens que ce défi aurait fait explosé en plein vol. Comme ces fusées spatiales qui ratent leur décollage.

Leur confiance aurait crée un pont trop bas, instable et abîmé… 

D’ailleurs, si vous ressentez de la frustration, inutile de faire l’autruche.

Comme la confiance, la frustration est un ensemble de sensations. 

Vous avez beau faire semblant que non, elle sera là malgré tout !
Agaçante, iritante, brûlante…

Fatalement, vous serez moins patient pendant votre temps de pratique. Moins à l’écoute.

Vous passerez du temps sur votre instrument pour trop peu de résultats.

J’en sais quelque chose.
J’ai raté de nombreux décollages de fusée. 😅

Le manque de confiance handicape l'apprentissage

Le manque de confiance noircit votre pratique musicale, comme les murs d’une maison trop proche de l’autoroute.

En effet, il va :

  • Vous rendre fébrile, tendu, impatient pendant l’apprentissage. 
 
  • Générer un sentiment de doute qui vous amènera souvent à ne pas vous exercer;  car la petite voix dans votre tête vous dira « à quoi bon ? »
 
  • Vous amener à travailler sans détermination, sans y mettre tout votre coeur, sans attente. Ce manque d’énergie empêche de vraiment maîtriser des gestes, comme si vous utilisiez un ciment qui ne « prend » jamais.

Confiance en soi & développement de compétences

J’ai mis de nombreuses années à mettre le doigt sur ces concepts.

Il m’aura fallu beaucoup d’échecs, de déboires et d’analyse pour qu’un jour tout devienne clair et limpide dans mon esprit.

Voici le concept de base.

Dans l’apprentissage, la confiance en soi (le SEP) précède le développement des compétences.

Dit autrement, vous devez avoir suffisamment de confiance pour que vos premières expériences d’apprentissage se déroulent bien.

Ainsi, ces premiers apprentissages réussis renforceront en retour votre confiance en votre capacité à apprendre (SEP).

Le but est de créer un effet boule de neige positif et constructif.

Figurez-vous que ce n’est pas toujours le cas !

Le niveau de confiance en soi d’un musicien et ses compétences musicales peuvent parfois être complètement décorrélés.

Analysons cela dès maintenant.

Compétences musicales élevées et confiance en soi faible

Cette situation est plus fréquente qu’on ne le croit.

En général, elle prend la forme d’un syndrome de l’imposteur.

Pensez à un violoniste qui a bien vécu la première partie de son apprentissage musical.

Ses compétences et sa confiance en lui ont grandit de manière régulière jusqu’à l’obtention de son diplôme d’études musicales (DEM).À présent, vient le temps pour lui de passer au niveau supérieur.

Il se présente donc au concours pour rentrer au Conservatoire supérieur pour lequel il a toujours eu une énorme admiration. 

À sa grande surprise, il réussi le concours.
Pourtant, au fond de lui, il estime qu’il ne le mérite pas.
Il a tellement sacralisé cet établissement qu’il n’arrive pas à concevoir qu’il puisse y avoir sa place.

Bien que le jury l’ait sélectionné pour ses compétences, il ne se sent pas légitime. Pour lui, il y a eu une erreur de casting.

Bien sûr, cela crée chez lui un environnement psycho-émotionnel (pensées, émotions) toxique.

Ce sentiment d’illégitimité va peser comme une enclume sur ses épaules.
Pour essayer de rattraper ce retard imaginaire, il risque de sur-travailler. De vivre constamment sous pression. De se mettre en danger. La suite est facile à imaginer ! 

Blessures, dystonies, burn-out

Le syndrome de l’imposteur touche les musiciens quel que soit leur âge. Nous connaissons tous d’excellents musiciens qui manquent de confiance.  

Malheureusement, ce manque de confiance les amènent à manquer des opportunités (ne pas rejoindre un groupe, éviter de jouer en concert, etc.).

Des opportunités les pousseraient à développer davantage leurs compétences.

À ce stade, leur manque de confiance crée un véritable goulot d’étranglement. Il limite le développement de leurs compétences.

Analysons à présent la configuration inverse. 

Compétences musicales faibles et confiance en soi élevée

Cette configuration est elle aussi assez répandue.

D’une part, elle peut vous faire songer au « m’as-tu vu ? ». Des personnes qui ne se rendent pas compte que leur niveau de compétences est moins élevé que ce qu’il ne l’imaginent.

D’autre part, cette configuration est aussi celle d’un type de musicien bien plus attachant.

Vous savez, ces personnes qui savent jouer trois notes mais qui vous filent la chair de poule avec.

En réalité ces musiciens ont assez de confiance en eux pour oser jouer malgré leur peu de technique musicale.
Leur confiance les protège des pensées toxiques du style « Mais qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ? Ils vont me juger et dire que je suis nul… »

Elle leur permet d’ouvrir sincèrement leur coeur et de faire vibrer le nôtre.

Votre confiance et vos compétences musicales doivent croître simultanément

Voici un 2ème concept à toujours garder en tête.

=> Votre confiance et vos compétences musicales doivent croître simultanément !

En tant que musicien, vous vous investissez pour :

  • Améliorer votre technique
  • Vous constituer un répertoire
  • Renforcer votre sens du rythme
  • Développer votre créativité, votre capacité à improviser
  • Accroître votre compréhension de l’harmonie
  • Affiner votre oreille
  • Apprendre à bien jouer en public
  • Etc…

Toutes ces compétences sont formidables, essentielles selon votre projet musical.

Mais quand est-ce que vous travaillez pour muscler votre confiance en vous ?

Oui.
En parallèle de votre travail musical, il est INDISPENSABLE que vous surveilliez votre confiance en vous. Que vous soigniez et développiez votre SEP

Comme nous venons de le voir, compétence et confiance n’évoluent pas de manière proportionnelle et linéaire.

Le développement de vos compétences n’impacte pas obligatoirement le développement de votre confiance.

En revanche, le développement de votre confiance impacte fortement le développement de vos compétences et la qualité de votre travail musical.

Relisez les deux dernières phrases SVP !

Elles méritent toute votre attention.

À présent, voyons deux façons de développer votre confiance (SEP).

Stratégies concrètes pour nourrir votre confiance en vous

La stratégie des petits pas

Regardez l’image ci-dessous.

Image échelle avec barreaux espacées qui détruit la confiance en soi

Elle en dit long, n’est-ce pas ?

Avoir les yeux plus gros que le ventre peut coûter très cher. 

Vous souhaitez faire d’énormes progrès ? Jouer des pièces qui pour le moment vous sont inaccessibles ?

Très bien ! L’ambition n’est pas mauvaise en soi. D’autant qu’elle peut vous pousser à vous dépasser.

Cependant, méfiez-vous des objectifs à court terme trop grands !

En effet, certains musiciens ont l’illusion que se fixer des objectifs modestes, c’est manquer d’ambition.
(Encore une fois, je ne critique personne. Je suis le premier à être tombé dans ce piège…)

Mais non !
C’est tout l’inverse.
Se fixer des objectifs modestes à court terme est une excellente stratégie.

Cela vous permet de :

  • Bien échelonner la difficulté dans le temps
  • Atteindre tous vos petits objectifs et mesurer votre évolution
  • Construire votre confiance petit à petit grâce aux deux précédents points

Vous êtes d’accord avec moi ?

Pensez à un jeune qui veut réussir à faire 100 pompes par jour.

S’il peine à en faire 3, cet objectif lui semble énorme, presque inatteignable.

Si vous étiez son coach, qu’est-ce que vous lui conseilleriez ?

Certainement pas d’essayer de faire 50 pompes dès le premier jour, n’est-ce pas ?

Il pourrait se blesser. Se sentir en échec. Et puis commencer à croire que son objectif est impossible à atteindre.

Non.
Vous lui conseilleriez plutôt de commencer petit. Et d’augmenter son nombre de pompes quotidiennes au fur et à mesure que son corps se muscle.

Cela lui permettra d’ajouter sur son échelle des barreaux faciles à atteindre. Ainsi, il progressera d’une manière régulière, fluide et consciente.

Mesurer votre évolution est INDISPENSABLE

Vous fixer des objectifs précis et ciblés est le meilleur moyen de garantir un apprentissage musical harmonieux et savoureux.

Ceci étant dit, il est tout aussi important d’être vigilant à constater l’atteinte de vos objectifs.

De mesurer consciemment votre évolution et vos progrès.

Apprendre un instrument est une aventure de longue haleine. Votre objectif final se situe loin à l’horizon.

Si vous comparez constamment là où vous en êtes à votre objectif final, vous pourriez avoir la sensation de faire du surplace. De ne pas aller assez vite.

C’est comme ouvrir grand la porte à la frustration.
Au bout d’un moment, vous n’aurez qu’une envie, celle de jeter l’éponge.

Alors, faites l’inverse !
Focalisez-vous sur chaque pas que vous faites. Constatez et mesurez consciemment chacun de vos petits progrès.

Bien sûr, vous gardez dans un coin de votre cœur et de votre esprit votre objectif final.

Cependant, au quotidien, c’est chacun de vos progrès qui compte. Aussi petits soient-ils

D’ailleurs, dès qu’un objectif vous semble un peu difficile, découpez-le en plus petits objectifs.

Plus vos objectifs seront petits, plus il vous seront faciles à atteindre et plus vous grimperez vite sur l’échelle.

Vous rentrerez dans un cercle vertueux qui vous donnera l’impression d’avoir des ailes. Votre confiance (SEP) va grandir et se consolider.

Avouez-le, c’est autre chose qu’une stratégie qui donne envie de baisser les bras, non ?

D’ailleurs, je vous conseille même de prendre l’habitude de noter quotidiennement les progrès que vous avez remarqué consciemment.

Pour ma part, c’est ce que je fais depuis plus de 8 ans.

Et croyez-moi, c’est extrêmement utile et motivant !

J’espère que l’école de demain enseignera ce type d’habitudes saines et épanouissantes.

Cela évitera à de nombreux futurs adultes de s’empoisonner avec de la frustration…

Soyez plus confiant grâce à la préparation mentale

Sortir des sables mouvants de l'apprentissage

Depuis la naissance de Ouimusique, j’ai eu le le plaisir de travailler avec un grand nombre de musiciens.

Notamment une catégorie de musiciens embourbés dans les sables mouvants de l’apprentissage.

Des passionnés qui ne peuvent pas arrêter de pratiquer la musique.

Mais qui souffrent constamment de ne pas atteindre leurs objectifs.
Des musiciens qui se jugent, se trouvent nuls.

Des personnes pleines de potentiel coincées dans le cercle vicieux suivant :

Cercle vicieux qui détrui la confiance en soi du musicien

Heureusement, il y a des SOLUTIONS.
Et comme on dit :
« À grands maux, grands remèdes ».

Si votre confiance en vous est intoxiquée par des années de travail inefficace,

Si vous n’avez plus trop d’attente tellement vous êtes déçu du peu de progrès que vous avez faits, 

Si vous êtes convaincu que vous manquez de talent, que  vous êtes trop vieux ou autres,

Vous n’êtes pas condamné.
Par contre, vous devez changer de stratégie et sortir l’artillerie lourde !

La solution n'est pas là où vous le pensez

Votre problème n’est PAS le manque de talent ou de prédispositions…

Non !

Votre problème, c’est votre relation à l’apprentissage.

La relation d’amour-haine que vous entretenez avec votre instrument.

Et là, c’est un travail intérieur qui peut tout changer.

Vous devez nettoyer ce qui bloque, éliminer toutes les mauvaises expériences.

Vous vous demandez peut-être « Est-ce possible ? » et « Comment digérer les traumas qui intoxiquent votre apprentissage ? »

Oui, c’est possible.

Regardez les nombreuses preuves ici !

Si vous êtes vraiment déterminé à changer, la préparation mentale et les thérapies brèves de pointes sont des puissantes solutions qui n’attendent que de vous aider.

Comme vous pouvez le découvrir ici, aujourd’hui un bon spécialiste du changement humain peut facilement vous guérir de phobies. (guérisons prouvées par IRMs du cerveau)

Pour ma part, j’ai commencé à pratiquer ces outils intensivement en 2007.

Je peux vous garantir que bien employés, ces outils permettent des améliorations spectaculaires, mesurables, concrètes et durables
Pour en avoir le cœur net, vous pouvez regarder la révolution de Patricia au piano.

Pour en savoir plus, vous pouvez simplement me contacter par e-mail en cliquant ici !

Si vous avez des questions, des commentaires, indiquez-les dans l’espace réservé ci-dessous.

Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Avec confiance et motivation 😉

Roman Buchta

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  • Gylles Sauriol dit :

    Bonjour
    Votre article est très intéressant.
    Comme vous le dites , la confiance en soi est très importante dans le processus d’apprentissage et elle s’acquiert et se renforce à partir du vécu et des succès obtenus jusque là. “Bien sûr, votre niveau de confiance en vous dépend de votre vécu, de la période de vie dans laquelle vous vous trouvez et même de votre humeur.” Ceci m’amène à évoquer le rôle primordial que joue le professeur ou le (coach) qui doit veiller à établir correctement les balises du processus en faisant un choix judicieux du repertoire en fonction des habiletés et talents de l’élève; ce qui n’est pas toujours facile à réconcilier avec les aspirations et les préférences ou les goûts de l’eleve. Et c’est pourtant ce qu’il doit faire afin d’eviter les échecs et le découragement qui les accompagne trop souvent. Certes la comme confiance en soi est un atout formidable mais il ne peut se bâtir que sur les fondations solides d’un passé remplie de travail ordonné et de succès. Un tel atout ne saurait être obtenu autrement. Bien sûr, on aura par conséquent tout intérêt à commencer à le bâtir tôt dans la vie, ce qui élimine le difficile travail de faire table rase des échecs du passé.

    • Roman Buchta dit :

      Bonjour Gilles,

      Merci pour votre retour.
      Effectivement, des expériences positives dès l’enfance favorisent la construction d’une confiance en soi solide.
      Cependant, beaucoup de musiciens n’ont pas eu cette chance.
      Par ailleurs, l’échec est un apprentissage extrêmement précieux. Le ménagement de notre confiance suite à cette expérience douloureuse peut devenir le socle fondateur d’une vrai évolution personnelle.
      Enfin, en ce qui concerne « le travail de table rase du passé », j’ai une opinion différente à ce sujet.
      En effet, tout dépend de la méthode employée pour « faire table rase » et de son efficacité.
      Comme j’ai coutume de le dire, on peut essayer d’enfoncer un clou dans un mur avec une pomme et en conclure qu’il est impossible d’enfoncer des clous dans ce mur.
      Malheureusement, en ce qui concerne l’évolution chez l’être humain, c’est fréquemment de telles conclusions qui sont tirées.
      Pour ma part, je pense que la pomme n’est pas un outil adapté, un clou, tout comme la discussion sans fin avec une personne spécialisé n’est pas le meilleur moyen de vivre des améliorations rapides, concrètes et massives de notre bien-être.
      Excellente continuation à vous

  • Borque dit :

    Merci pour votre article sur le SEP Il est plein de bon sens et très encourageant ..Je me dis « Allez il faut que je m’y mette Depuis le temps que je pinaille » A bientôt Jacky

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