Musicien démotivé qui a envie d'abandonner

Lettre ouverte aux musiciens démotivés qui ont envie d’abandonner

Une fois n’est pas coutume.

Aujourd’hui, je vais laisser les études de neurosciences et de psychologie comportementale de côté.

Ce n’est pas que cela ne m’intéresse plus, bien au contraire.
​Mais j’ai quelque chose de plus urgent à vous partager.

​Depuis deux semaines, je traverse​ une nouvelle épreuve.
​Un ​énième challenge qui peut sembler être un obstacle au projet de réaliser mon rêve et me donner envie d’abandonner. Un coup d’arrêt définitif à mes espoirs de monter sur scène et de faire vivre ma musique.

Mais je refuse d’abandonner.
Et je souhaite partager mon histoire avec tous ceux qui n’en peuvent plus et qui sont à deux doigts de tout laisser tomber.

C’est clair que quand c’est dur ​on est prêt à lâcher. Mais je ne pense pas que ce soit la meilleure solution.
Non, je crois que c’est crucial de continuer à ​continuer.

Des difficultés vocales de plus en plus présentes

Depuis quelque temps, j’ai des problèmes de voix.
J’en avais déjà parlé sur le blog.

D’une part, je donne beaucoup de formations et peut-être trop.
D’autre part, il semblerait que j’utilise mal l’instrument à vent qui me permet de parler.
L’un dans l’autre, je ne peux pas arrêter de travailler.

Mais avec le temps, ma gêne vocale s’est accentuée.
Même quand je parle tranquillement, j’ai comme « mal à la voix ».
Et quand je chante du hip-hop, c’est pire.
Souvent ma voix se coupe net et je ressens une douleur dans la gorge.

J’ai donc commencé à chercher des solutions car sans aide, l’envie d’abandonner pourrait se faire plus présente.

Et en me renseignant, j’ai découvert que des cours de chant seraient une très bonne piste pour résorber ces troubles de plus en plus présents. J’ai donc cherché un prof de chant sur Lyon.

La recherche d'une aide de qualité

Vous avez dit un bon prof ?

J’ai trouvé un prof qui semblait bon sur le papier.
Il avait de bons commentaires sur le web et s’était formé auprès de spécialistes.
Je l’ai donc contacté et j’ai commencé à travailler avec lui.

Mais au lieu d’apprendre à chanter et à utiliser ma voix,
il a passé son temps à me faire de la « pseudo-psychotérapie ». Il analysait tous mes faits et gestes.
Pour lui, mes problèmes sont dus à des blocages psychologiques et tous disparaîtront quand j’aurai « évolué ».

Okayyy… Et pour les cours de chant ?

Je ne rejette pas cette façon de voir les choses. Je suis même partisan de ce genre de grille de lecture.
Souvent, pour ne pas dire tout le temps, notre corps « nous parle ».
Je crois que les maladies que nous rencontrons sont plus souvent des symptômes, qui révèlent des problèmes plus profonds, que des maladies en soi.  

J’ai par exemple du psoriasis sur la peau et je sais bien qu’il est apparu à cause d’un fort malaise social que j’ai vécu pendant de longues années de jeunesse.
D’ailleurs, il me démange uniquement en cas de malaise intense.
C’est bien un signe…

​Pour avancer il faut savoir dire non

Mais là, parler ou plutôt écouter parler pendant des heures ne fait pas avancer le schmilblick.

J’ai des besoins urgents, de grosses périodes de formation m’attendent dont une semaine de 40 h.
Et je ne peux quasiment plus chanter…

En 5 heures de ces cours, je n’ai chanté que 15 à 20 minutes.
Le reste du temps c’était « tu es comme ça, puis tu es comme ça, alors du coup il se passe ça, etc… »

Moi qui ai été formé au coaching dans un établissement sérieux, je dois dire que j’ai une autre vision de l’accompagnement. Une règle de base est de demander si la personne est disposée à aller sur le terrain où je souhaite l’emmener.

En plus, là ce n’est pas ce que je suis venu chercher. C’est sensé être des cours de chant, non ?  
Alors pourquoi je ne fais pas d’exercice de respiration, de chant ou de relaxation ?

J’en ai parlé au prof en lui rappelant que j’ai un besoin d’aide urgent.
Et il n’a pas apprécié que je remette en cause son approche. Il s’est même montré désagréable et s’est permis de me parler sur un ton déplacé.  

Alors bien sûr, j’ai arrêté de prendre des cours avec lui. 
Un élève, ça mérite de l’écoute et du respect !
Enfin, c’est mon point de vue.

Mieux vaut prévenir que guérir

Comme je suis motivé et que je n’ai pas envie d’abandonner une des seules pistes porteuses que j’ai, j’ai tout de suite chercher un autre prof.

Après quelques requêtes web et deux-trois coups de fil, me voilà chez mon nouvel enseignant.

Un type sympa, qui m’a fait faire un bilan de départ et qui a insisté pour que je prenne rendez-vous chez
un ORL illico-presto.

Enfin, une approche qui semble sérieuse et quelqu’un qui me paraît prudent et professionnel.

J’ai bien sûr suivi ses conseils et pris un rendez-vous chez un spécialiste de la voix.

​Une très mauvaise nouvelle

Quoi de neuf docteur ?

L’ORL s’est montré formel.

Sa petite caméra a bien observé mes cordes vocales et elle y a vu des spicules.
Dans l’absolu, ce n’est pas gravissime.
Je n’ai pas de cancer et il ne faut pas opérer.

Mais je dois quand même prendre un traitement à base de cortisone pour réduire l’inflammation de mes cordes vocales et faire une rééducation complète avec une orthophoniste spécialisée.

Et comme le dit mon prof de chant, des spicules peuvent devenir des nodules et pour un chanteur, c’est une catastrophe.

Conséquence, je dois arrêter de rapper, parler le moins possible, faute de pouvoir arrêter de travailler.
Surtout que j’attaque une grosse période.

C’est propre, net et triste.

Mon défi mis à mal

Et oui, je devais me produire ce mois d’Octobre sur scène. C’était mon défi.

​Ce n’est pas que j’ai envie d’abandonner mais tout le monde est formel là-dessus, je ne dois pas chanter.
Pour le moment, c’est juste hors de question de faire un concert.

J’espère pouvoir reprendre mon entraînement le plus vite possible car je souhaite me produire sur scène en Décembre. Je suis impatient et motivé et j’ai déjà tellement attendu.

D’autant que ce n’est pas mon premier « gros défi » de l’année…

Des défis, toujours des défis

Une année parsemée de coups durs

J’écris depuis plus de 10 ans maintenant.

Cependant, trop de créativité, une mauvaise organisation et quelques croyances limitantes m’ont réellement fait viser à côté de mon but. Je n’ai en quelque sorte jamais rien produit alors que j’en mourrais d’envie et que tous les gens que j’ai croisé m’y ont encouragé. Et plus d’une fois j’ai eu envie d’abandonner…

Mais au début de cette année 2018, je travaillais enfin sur mon 1er album avec un ami beatmaker et ingénieur du son. Pendant des années on s’est fréquenté sans jamais rien concrétiser de vraiment sérieux.

Mais depuis la fin de l’année 2017, on se voyait chaque semaine pour bosser sur un projet.

Au bout de quelques semaines, on a enregistré ma première chanson en la peaufinant super bien.
La piste principale était parfaite, les backs étaient bien calés, etc… C’était le top !
Faut dire que ce gars est très bon dans ce qu’il fait et c’est pour cela que je voulais bosser avec.

Alors quand le premier enregistrement était réalisé avec une superbe qualité, j’ai commencé à être aux anges. Cela faisait tellement de temps que j’attendais ce moment…

Quand je rentrais chez moi le soir après une séance d’enregistrement, je me sentais plus détendu que jamais.
J’avais une sensation de complète relaxation et de paix que je ne connaissais pas. Je pense que c’était proche de la sensation que les gens connaissent quand ils se sentent accomplis.

Un projet abandonné à ses débuts

Malheureusement, « cet ami » avait de nombreux autres projets en même temps et de grosses difficultés financières. 

​Et quand est venu le temps de fignoler la partie instrumentale du morceau. Il était de moins en moins présent et disponible. Nos séances de travail mettaient des plombes à démarrer. Quand ce n’est pas un de ses disques durs qui tombait en panne ou son mac qui ne voulait plus démarrer.

​De mon côté la frustration commençait à monter.
Au rythme où on avançait, il faudrait des années pour finir cet album.

J’ai commencé à réellement beaucoup souffrir de cette situation qui s’ankylosait.
Je voyais bien que mon collègue ne s’intéressait plus réellement au projet. Il était comme absent en étant là.

​Trop c'est trop

Finalement, j’ai décidé d’en parler.

Je lui ai dit que j’avais besoin qu’on discute car je vivais très mal cette situation.

On s’est vu et cela n’a rien donné. Pour lui, tout allait bien.
Pour moi ce n’était pas le cas.

J’ai beau lui avoir expliqué calmement mes impressions et mon désarroi en faisant attention à ne pas le juger. Rien n’y a fait.

Faut dire qu’en une heure de discussion il avait bu trois whiskys et moi zéro.
Et on sait que l’alcool aide rarement à sortir des automatismes de nos pensées, ni à se remettre en question et encore moins à trouver des solutions créatives et innovantes !

Je suis sorti de chez lui aussi mal que j’y suis rentré. Voir plus.

J’étais vraiment dégoûté.
Je pense que j’aurais pu mieux faire, mieux communiquer. Lui suggérer d’aller boire plutôt un café, ailleurs de préférence. Mais ce qui était fait était fait. Je ne pouvais que me dire que je m’y prendrai mieux la prochaine fois.

Peu de temps après cela, j’ai essayé de « récupérer » les enregistrements qu’on avait fait. J’avais dans l’idée de finir le travail avec un autre partenaire. Mais même là, tout était compliqué.

C’en était trop, j’ai craqué !
Par sms, je lui ai dit mes vérités et j’ai bloqué son numéro.

A ​deux doigts de tout lâcher

C’était terrible.

Je n’avais plus personne qui disposait de compétences techniques pour m’accompagner dans la réalisation de mon projet. Et ma première réalisation concrète dont j’étais extrêmement fier n’allait pas voir le jour.

J’ai perdu quelqu’un que j’appréciais beaucoup par ailleurs.
Je n’aurais pas dû travailler avec cet ami sur un projet qui me tenait autant à cœur.
Car pour moi, faire vivre ma musique est la chose la plus importante de ma vie.

Au moment de cette rupture, je ne voyais plus d’issue.
J’étais profondément blasé et je pensais à tout lâcher.

Cela faisait des années que je ne me consacrais pas autant que je le souhaitais à mon projet musical.
Et Dieu sait que cela me pesait terriblement. Mais je restais accroché à mon rêve coûte que coûte en attendant d’avoir plus de temps au quotidien pour m’y employer.

Et là, malgré beaucoup d’efforts et des concrétisations prometteuses, tout s’est écroulé et je repartais presque de zéro.

Encore aujourd’hui, quand je pense à ce morceau avorté cela me fait mal au ventre et au cœur.
La première étape de mon rêve a été de nouveau repoussé aux calendes grecs.

D’ailleurs la peine m’a vraiment donné envie d’abandonner. J’étais vraiment un musicien démotivé.
Mais lâcher, c’est pire qu’échouer. Alors j’ai décidé de continuer.

​Les ​problèmes cachent des opportunités

Des cadeaux mal emballés

Si vous avez déjà ouvert un de ces livres de développement personnel dont le but est d’inspirer le lecteur à devenir meilleur, à redoubler d’efforts et à ne jamais abandonner un rêve, vous savez ce que je vais dire.

Dans chaque épreuve, se cachent des cadeaux.
Des cadeaux mal emballés, recouverts de boue, de ronces et d’orties.
Mais des cadeaux quand-même !

Ce n’est pas toujours facile à voir car parfois, les cadeaux mettent du temps à montrer qu’ils en sont.
Cela peut même prendre des années…

Et dans ces cas là, le seul élément qui permet de tenir bon, c’est la croyance que l’on a que
« quelque chose de bon va se produire ».

Personnellement je me suis efforcé à penser : « Ok, cela n’a pas du tout l’air bon pour mon projet, on dirait même que c’est catastrophique; mais ce n’est qu’une apparence, voyons ce qu’il va découler de tout cela et continue à tout faire pour que ton rêve se construise petit à petit ».

Car si je ne regardais pas les événements ainsi, c’était foutu.
J ‘aurais abandonné et je me serais résigné.

​A la recherche d'opportunités

Cela n’a pas été facile de me remettre de l’avortement de ce projet.

​Car je me suis toujours dit que je ferais de superbes réalisations avec « cet ami » et lui aussi disait la même chose. En plus, je ne connais personne qui dispose des mêmes compétences techniques et artistiques.

Quoi qu’il en soit, j’ai cherché une alternative et j’ai décidé de ​construire un groupe ​plutôt que de travailler avec un beatmaker.

​Cela ouvrirait d’autres perspectives et changerait un peu la donne.

Aujourd’hui, j’ai la chance de travailler avec un super pianiste, un batteur talentueux et peut-être un bassiste qui a de la bouteille. Je vais le rencontrer cette semaine.

​Tout cela prend du temps à se mettre en place mais je crois que cela peut donner naissance à quelque chose d’intéressant. Et je vais tout faire pour. 😉

A bout de souffle

Mais à présent c’est ma voix qui flanche.

On dirait que c’est un test et que la question suivante est posée :
« Combien de fois on peut te faire tomber avant que tu en aies marre de te relever et que tu restes à terre ? »

En tout cas c’est l’impression que cela fait.

Je ne peux plus chanter et m’entraîner pour mon défi.
J’ai souvent mal à la voix alors que je ne fais que de parler.
Pas terrible tout cela.

Mon rêve me semble loin…
Parfois, je sens que tout cela fait beaucoup à supporter.
La déception, le temps et l’usure créent un cocktail étrange, qui par le passé a déjà fait couler des larmes sèches sur mes joues. Vous avez déjà connu cette sensation ?

Pour le moment, je n’ai que deux solutions.

Soit j’abandonne et je reste blasé parce que des réalisations concrètes, qui me donneraient tant de plaisir, se sont éloignées.

Soit je continue à continuer et je me demande quelles opportunités d’encore mieux réaliser mon rêve se cachent là-dessous.

La beauté de la vie dépend de notre regard

Regarder le verre à moitié plein...

Vous connaissez cette célèbre phrase qui dit « qu’il vaut mieux regarder le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide » ?  

Cet adage est plein de sagesse.
Il peut réellement nous aider si on se donne la peine de le respecter.

Parce qu’à vrai dire, si je regarde le verre à moitié plein, je n’ai plus envie d’abandonner.

Et oui !
Des opportunités cachées dans mes problèmes, il y en a !

D’une part, un vrai groupe de musique me permet de vivre des expériences de partage musical intense.
Alors qu’un DJ beatmaker crée la musique à l’avance. L’alchimie sur scène est donc différente et quelque part le partage est moins fort.

Et puis, cela me donne l’opportunité de jouer de la guitare dans un groupe. Ce qui n’était pas le cas dans mon ancienne configuration.

D’ailleurs, maintenant que j’y pense, le projet « Ouimusique » et le défi que je me suis lancé n’aurait probablement jamais vu le jour sans l’avortement de mon précédent projet !

Et ce défi m’a fait progresser à de très nombreux niveaux…

...donne l'énergie de ne pas abandonner !

D’autre part, si j’ai mal à ma voix et que mes cordes vocales sont fatiguées, c’est qu’il y a certaines choses que je faisais mal !

Et ce n’est pas parce que je ne me rendais pas compte de ce mauvais usage qu’il n’avait pas d’impact négatif sur ma façon de chanter.

A présent, j’ai donc l’opportunité de découvrir une meilleure façon d’utiliser ma voix. Et qui sait où cela peut m’emmener ? 😉

En plus, je suis accompagné par une orthophoniste spécialisée dans la voix parlée et chantée et par un professeur de chant. Ce sont des expériences que je n’avais jamais faites.

Vu comme ça, c’est formidable !

Sans « ces problèmes de voix », je n’aurais jamais cherché à bénéficier de l’accompagnement de ces professionnels de la voix.

Et c’est ​certain que leurs enseignements me permettront d’aller plus loin que là où​ je serais allé tout seul si je n’avais pas blessé mes cordes vocales !

Penser au futur et ​aux bonnes surprises qui s'y cachent

Le cerveau humain a ceci de fantastique et de curieux.

Quand il croit qu’il va trouver quelque chose, il le cherche et il finit toujours par le trouver. 😉

Les problèmes que j’ai rencontrés ont engendré des conséquences positives.
Ok.

Mais à l’avenir d’autres avantages naîtront peut-être de ces mêmes problèmes !

Peut-être que demain je découvrirai d’autres cadeaux qui n’ont juste pas encore eu le temps de naître aujourd’hui ! 😉

En tout cas, si je vois les choses comme cela c’est sûr que cela va se produire !

Sacrés humains que nous sommes !

​Et vous ?

Vous savez, j’ai encore parfois quelques inquiétudes pour ma voix.
Tout n’est pas parfait dans le meilleur des mondes parce que je choisis de me focaliser sur les cadeaux que mes problèmes vont m’apporter.

Mais, avec le temps et un focus sur le verre à moitié plein, j’ai dissipé l’envie d’abandonner et retrouvé l’énergie de continuer !

Je suis même excité à l’idée de voir quels progrès je vais pouvoir faire grâce aux nouveaux éléments qui sont rentrés dans l’équation. C’est le bon côté des choses…

D’ailleurs, cette technique pour renforcer la confiance que l’on a en la réussite d’un projet m’a beaucoup aidé à garder un bon état d’esprit.

Et vous ?
Oui, vous !

Quels cadeaux se cachent dans vos pépins ?
Quels fruits vont naître grâce à eux ?

Avez-vous déjà vécu quelque chose de similaire ?
Comment l’avez-vous géré ?

Vous pouvez partager vos expériences et vos réflexions dans l’espace commentaires ci-dessous.

Je suis certain que cela peut en aider d’autres à trouver des opportunités dans leurs problèmes.
Cela peut au moins leur donner l’opportunité de ne pas abandonner, de se remotiver et de continuer à… continuer.

Avec confiance et motivation 🎶😏

Roman Buchta

Partager l'article
  • Charles dit :

    Bonjour Roman,

    J’ai commencé le piano il y a quelques mois, à l’âge de 44 ans et je suis avec intérêt tes conseils sur l’apprentissage de la musique.

    Ton billet sur les embûches que tu rencontres et ta manière de les aborder est très touchant. Merci pour ce partage plein de sincérité et de sagesse.

    Je trouve très chouette l’idée que certaines difficultés t’amènent à reconsidérer d’autres possibilités.

    Par exemple, la musique live avec des instruments, c’est en effet génial ! Je te le confirme à 200 % en tant que spectateur/auditeur ;-). Vu de ma fenêtre, tu as une chance incroyable de pouvoir jouer d’un instrument et de faire de la musique, comme un artisan sait faire quelque chose de ses mains.

    En te lisant, j’ai l’impression que tu es en train d’apprivoiser ton envie de chanter, de lui donner la forme et le temps qui te conviennent, sans te faire mal. C’est un vraie découverte de soi et un beau parcours.

    ça me renvoie par certains côtés à ma découverte du piano. Il faut trouver l’équilibre entre l’envie, le rêve, le réel, les possibilités d’aujourd’hui et de demain, la sensibilité… et plein d’autres choses encore.

    On découvre l’instrument, mais surtout on se découvre soi-même en train de cheminer. C’est une aventure fantastique avec un horizon toujours renouvelé !

    Bon continuation et plein de bonnes choses à toi!

    Charles

    • Roman Buchta dit :

      Bonjour Charles,

      Merci beaucoup pour ce retour qui fait chaud au cœur.
      Ce que tu a écris est très beau et très juste.

      Au plaisir de te lire 😉

  • Bernadette dit :

    Bonjour Roman,
    Je viens de lire [ votre lettre ouverte aux musiciens démotivés qui ont envie d’abandonner ]. Vous êtes très courageux, et de plus, avec votre blog Ouimusique ainsi qu’avec vos formations et vos aides très efficaces, vous savez trouvez les mots justes et nous encourager. Bravo et félicitations.
    Il est certain que nous vivons certains moments plus difficiles que d’autres… qui parfois nous démotive.
    Mais en lisant votre lettre ouverte, vous nous aidez, par vos expériences ET VOS RÉUSSITES à « voir le verre à moitié plein » et à nous redonner le courage de ne pas abandonner nos efforts.
    Du fond du cœur : MERCI ROMAN.
    Bernadette

  • >