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Comment travailler efficacement son instrument quand on est en vacances ?

Et oui ! Le mois d’août approche et pour beaucoup cela rime avec départ en vacances ! Pour nous les musiciens, il y a souvent les mêmes questions qui se posent.  « Est-ce que je vais pouvoir travailler ma musique ? Si oui, comment vais-je faire pour travailler efficacement mon instrument en vacances ?”. On a bien raison ! Car certaines destinations se prêtent beaucoup mieux au travail de la musique que d’autres. Et “bosser en terre étrangère” peut ne pas être aussi simple qu’il n’y parait !

Pour ma part, je passe quelques jours chez une amie en Ardèche près du village de Jaujac. Entre les ballades, les baignades et les apéros je dois trouver du temps pour bosser mes morceaux. Et pour réussir mon défi, il faut absolument que je travaille efficacement. Alors que faire pour travailler efficacement son instrument quand on est en vacances ?

Les points clés pour garantir la qualité de notre travail avant la séance d’exercice

Bien choisir son lieu de vacances

Le choix est encore plus crucial quand notre instrument est volumineux. Je pense à nos amis contrebassistes, pianistes, etc… Bien que vous n’ayez pas tout à fait les mêmes contraintes, vous êtes d’accord que l’on peut vous mettre dans la catégorie “possibilité réduite de travailler mon instrument en vacances”. À moins de loger dans un endroit où il y a déjà un piano ou une contrebasse… Ou d’utiliser une botte secrète dont je vous parlerai à la fin de cet article…

Quoi qu’il en soit, on a plutôt intérêt à se poser les questions suivantes : “Est-ce que mon lieu de vacances est favorable au travail de mon instrument ?” et “Y’a-t-il des moments plus favorables que d’autres dans la journée pour m’exercer ? »

Les destinations les moins favorables pour travailler efficacement son instrument

Parmi ces lieux, on trouve les endroits où la vie en commun est prédominante comme les campings. Attention, on parle de s’exercer et pas de jouer tranquillement pour le plaisir ! En camping, on est vite dérangé pour un rien parfois sympathique, mais un rien quand-même. Et il n’y a rien de pire pour la productivité que d’être constamment interrompu. Si vous êtes en camping, vous pouvez néanmoins augmenter vos chances de travailler efficacement le matin à condition de ne pas jouer trop fort. La dernière fois que j’étais en camping, je faisais en sorte de me placer à l’abri des regards pour ne pas attirer l’attention. Comme toujours le mot d’ordre est “ne pas être dérangé”.

Les destinations les plus favorables pour travailler efficacement son instrument

Les endroits les plus favorables sont ceux ou l’on dispose d’une vraie intimité. Je pense aux hôtels, appartements et bungalows.

Dès que l’on peut être tranquille, au moins à certains moments de la journée, on a déjà une très bonne base. Évidemment, dans la plupart des cas, il ne faut pas jouer trop fort pour ne pas trop déranger les voisins. Alors allez-y mollo sur les crescendo ! Winking smileWinking smile

Bien aménager son espace de travail

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Travailler efficacement son instrument en vacances peut représenter un vrai défi ! En effet, notre cerveau performe mieux en terrain connu qu’en terrain neuf. Personnellement, je connais deux raisons principales à cela. Il y a en sûrement d’autres, si vous avez des idées, partagez-les dans les commentaires. Je me ferai un plaisir de vous lire !

1) Le cerveau veille avant tout à notre sécurité

La première raison est que notre cerveau passe son temps à surveiller son environnement pour nous maintenir en sécurité. Lorsque l’on passe la nuit dans un nouvel endroit, nous dormons moins profondément qu’à l’accoutumé. Notre cerveau reste comme en veille pour être plus réactif en cas de danger imminent. Le même principe s’applique pour notre nouvel espace de travail.

2) Le cerveau est un champion du conditionnement

D’autre part, notre cerveau est un champion du conditionnement. S’il fait tout le temps quelque chose quelque part, notre système nerveux va avoir tendance à le reproduire de manière automatique. C’est de là que viennent nos bonnes habitudes et aussi les mauvaises ! Donc, si chaque fois que vous travaillez votre instrument dans votre “pièce à musique” vous êtes bien concentré, le simple fait de vous installer dans cet espace de travail va vous faire rentrer dans un état de concentration similaire. Malheureusement, l’inverse est tout aussi vrai. Si vous finissez systématiquement vos séances de travail frustré et en colère, ce comportement va devenir habituel. J’en sais quelque chose ! Et oui, il y a du bon à avoir été “Champion du monde” des séances de travail inutiles.

En Programmation NeuroLinguistique (PNL), on appelle ce phénomène de conditionnement d’un état psychoémotionnel « un ancrage ». On utilise d’ailleurs des techniques précises pour “créer des ancrages” de différents types, comme des ancrages de concentration, confiance, détente, etc… Promis, on en parlera dans un prochain article.

D’où la petite astuce !

Alors pour optimiser nos chances de travailler efficacement notre instrument dans un nouvel endroit, nous pouvons utiliser une petite astuce. Il suffit d’aménager notre espace de travail temporaire de sorte que sa configuration soit proche de celle dans laquelle nous avons l’habitude de travailler. Pour mes séances de travail en Ardèche, j’ai aménagé la chambre dans laquelle je dors afin d’être en face de la fenêtre et proche de son renfoncement dans le mur. Cela me donne le sentiment d’être dans un petit coin tranquille, intime, comme à la maison.

La pièce n’est pas tout à fait la même, bien sûr, mais notre cerveau est facilement dupé ! Tout ne doit pas être exactement pareil à notre pièce à musique habituelle. Le simple fait de prendre 5 minutes pour créer un environnement dans lequel on se sent bien constitue déjà un très bon point. Et si on peut ajuster quelques détails identiques à notre espace de travail habituel c’est tip-top ! Une fenêtre au même endroit, une plante ou une petite table dans le même coin…

Planifier à l’avance ses séances de travail

De l’organisation naît la performance

Au cours de mes études en sciences-cognitives et au fil des recherches personnelles que j’ai menées par la suite, j’ai compris un concept important sur le fonctionnement du cerveau. Plus nous sommes organisés, et bien sûr plus les informations que nous donnons à notre cortex sont organisées, plus notre cerveau va pouvoir être performant. Parce que la nature est quand même bien faite. Dès qu’on a réfléchi sur un sujet, que cela soit un devoir de maths ou l’organisation des travaux de rénovation du salon, notre cerveau va continuer à bosser dans son coin après qu’on ait arrêté de travailler !  C’est un peu comme si on laisse “reposer cette réflexion” en faisant autre chose, sieste, jeux, reportage sur ARTE, etc.

Quand on se repose nos cerveaux bossent !

C’est grâce à ce phénomène qu’Archimède a découvert sa fameuse “Poussée d’Archimède”. Vous pensez vraiment qu’il travaillait dans son bain ??? “”Humm… Voyons… La racine carrée du volume d’eau déplacé doit être égale à… MINCE !  Mon ardoise à calcul ! J’ai mis plein de Tahiti douche dessus !”.

En neurosciences, on appelle ce phénomène de travail inconscient et involontaire le mode d’attention diffus ou le mode défocalisé de l’attention. C’est grâce à lui que vous avez parfois trouvé le plan d’une disserte ou la solution à un problème de maths en… dormant ! On est d’accord ? La réflexion et l’acquisition de compétences c’est comme une bonne pâte à pizza, il faut la laisser reposer pour qu’elle devienne meilleure ! 😏

Anticiper pour sécuriser

Alors pour travailler efficacement notre instrument, il est judicieux d’utiliser ce phénomène à notre avantage ! Pour cela, il nous suffit de prendre un temps de réflexion et de planifier nos séances de travail dans notre agenda de vacances. Comme ça, on peut se mettre d’accord avec tout le monde et on évite les couacs du genre “Oh non ! Tu travailleras plus tard. Ce serait sympa qu’on aille tous ensemble à la piscine…”.

Et en plus, notre cerveau enregistre notre plan d’action. Ainsi, il peut se préparer tranquillement à être productif lors de nos futures séances de travail. Perso, j’ai choisi l’heure ou tout le monde fait sa sieste pour bosser pépère. Je fais une micro-sieste de 10 minutes et ensuite “à moi la disponibilité physique et mentale” pour bosser tranquillement.

Les points clés pour garantir la qualité de notre travail pendant la séance d’exercice

Voici une liste non-exhaustive des astuces que je mets en place pour travailler efficacement la guitare quand je suis en vacances. Bien sûr, une partie de ces astuces sont les mêmes que celles que j’utilise quand je suis dans ma pièce à musique habituelle. En fait, j’ajoute juste une ou deux ​étapes quand je suis en déplacement !

1) Sécuriser l’environnement

C’est la base de la base ! La moindre perturbation extérieure peut entrainer une chute énorme de notre productivité. Pour un peu que quelqu’un nous importune et nous voilà en train de ressasser notre mécontentement dans notre tête au lieu de travailler. On se comprend ? Alors concrètement je vous conseille de :

  • Mettre votre téléphone en mode avion
  • Rendre inaudible toutes vos alarmes et notifications Facebook, Email, et autres…
  • Prévenir votre entourage que vous allez travailler pendant X temps et que la concentration c’est sacré

Donc zéro dérangement pendant les X prochaines minutes sous peine de mort ! Sauf bien sûr en cas d’extrême urgence, si un hélicoptère de l’armée menace de bombarder votre maison par exemple ou autre chose de ce genre… Prévenez également vos proches que vous allez faire des pauses et, qu’au besoin, ils pourront vous parler tranquillement à ces moments-là.

2) Préparer votre programme de travail, écrivez-le et gardez-le à portée de vue

C’est fou ce que cette astuce peut soulager l’esprit et faire gagner en efficacité ! Je ne la pratique pas depuis très longtemps mais c’est clair que je vais continuer à l’utiliser !  C’est extrêmement aidant pour ne pas perdre le fil de sa séance et pour éviter de s’encombrer l’esprit en saturant notre charge mentale disponible. 

Les différents types de mémoire

En effet, nos cerveaux possèdent différents types de mémoire. La mémoire à long termeoù sont stockés nos souvenirs de vie (appelée “mémoire épisodique”) et nos connaissances générales sur le monde (appelée “mémoire sémantique”) et nos souvenirs moteurs, gestuels, donc notre savoir-faire de musicien (appelée “mémoire procédurale”).

Par ailleurs, nous possédons une mémoire à court terme dans laquelle se trouve la mémoire de travail. Cette dernière est en connexion avec tous les autres types de mémoire.

La mémoire de travail

La mémoire de travail est très importante dans l’apprentissage mais aussi dans tous les aspects de notre vie. Vous savez, c’est la mémoire que l’on utilise pour retenir un numéro de téléphone, pour faire un calcul tout en retenant en parallèle une série de chiffres (Aie, là ça pique déjà plus hein?). C‘est celle qui fait défaut lorsque nous arrivons dans notre cuisine et que nous nous disons : “Mince ! Qu’est-ce que je suis venu chercher déjà ?”

Cette mémoire est comme la RAM de nos ordinateurs. Elle retient des consignes et les applique. Mais sa capacité est limitée en quantité et en durée. En gros, si je me concentre pour retenir mon plan de travail, je réduis ma force de frappe neuronale consacrée au travail minutieux que je suis en train d’effectuer. AUCUN INTÉRÊT ! Sauf si on veut fatiguer son cerveau et être moins efficace. Mais dans ce cas, je n’écrirai pas cet article et vous ne seriez pas en train de le lire.

Programmer pour rester focus

J’ai commencé à noter mes plans de travail quand ceux-ci devenaient un peu complexes à retenir. En effet, les plans de travail les plus simples ne sont pas forcément les meilleurs ! On en reparlera car à ce niveau, il se cachent des trucs et astuces passionnant pour gagner en efficacité… Quoi qu’il en soit, noter son plan de travail évite de se disperser. Je ne suis pas le seul à m’être retrouvé égaré au milieu d’une séance de travail, en train de jouer un morceau qui me plaît, en transe, comme si j’étais sur scène devant un public exalté, n’est-ce pas ?

​3) Prendre le temps de respirer pour se poser

Il y a plein de techniques de respiration différentes. Mais pour faire très simple :

  • Si ce que j’ai fait avant ma séance de travail ne m’a pas trop agité et accaparé l’esprit, je me contente de quelques respirations profondes. J’inspire profondément par le nez et je souffle lentement par la bouche.
  • Si ce que je viens de faire m’a trop pris l’esprit, je pratique jusqu’à 5 minutes de respiration synchronisée cardiaque.

La respiration synchronisée cardiaque

La respiration synchronisée cardiaque, également appelée “Cohérence cardiaque”, est une technique très simple aux multiples vertus. Elle favorise notamment l’accès aux connaissances en condition d’examen. Elle diminue également le stress, les tensions dans le corps, l’insomnie, le sentiment d’épuisement, le mal de dos et l’anxiété Pour obtenir ces résultats, les recherches disent qu’il est nécessaire de  pratiquer 3 X 5 minutes par jour pendant 3 semaines. Pour découvrir la cohérence cardiaque, cliquez sur le lien ci-dessous.

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Dans ce livre passionnant, le feu docteur David Servan-Schreiber présente les résultats de diverses études scientifiques qui démontrent les incroyables vertus de l’état de cohérence cardiaque. Mesdames, vous y découvrirez des bienfaits qui devraient achevez de vous convaincre que cette technique est faite pour vous !

Personnellement, je pratique cette technique tous les jours depuis plus de 2 ans. Entre autres bénéfices, cela m’a apporté une plus grande sérénité au quotidien et une plus forte capacité à rester calme dans des situations de crise.

4) Se visualiser, satisfait, à la fin d'une superbe séance de travail efficace quelques instants

Imaginez-vous un instant la scène suivante. Vous rentrez du travail à la maison en voiture en passant par un chemin que vous empruntez depuis quelques années déjà. Puis un beau jour, vous déménagez dans une nouvelle maison située à un endroit proche de votre ancienne maison. Si bien que le trajet pour rentrer chez vous est quasiment le même jusqu’à une bifurcation précise où vous devez tourner à droite et non à gauche.

Que se passe-t-il quand vous rentrez à la maison depuis votre travail les jours suivant l’emménagement dans votre nouvelle maison ? Et oui ! On connait tous la réponse à cette question ! Si vous roulez en mode automatique, il y a toutes les chances du monde qu’une fois arrivé à la fameuse bifurcation vous tourniez à gauche et non à droite. “Nom de nom ! J’ai encore raté ce maudit…”

Le cerveau emprunte toujours le chemin qu’il connait le mieux

Et oui ! Les habitudes ont la vie dure. La raison à cela est bien connue. Le cerveau emprunte toujours le chemin qu’il connait le mieux. La seule façon de lutter contre cet état de fait est de se concentrer attentivement aux moments clés. C’est-à-dire aux moments où l’habitude nous fait tourner à gauche au lieu de tourner à droite. Cependant, ce phénomène renferme une vérité précieuse. Notre cerveau nous emmène là où il pense qu’il doit nous emmener.

Si nous regardons le talus ou le trottoir lorsque nous conduisonsnous allons automatiquement orienter la voiture dans la direction du talus ou du trottoir. Alors que si nous regardons bien en face de nous, à l’horizon, là où nous souhaitons aller, nous dirigerons inconsciemment la voiture dans cette bonne direction. Ce principe est aussi vrai pour nos orientations psychologiques. Et ça c’est vraiment génial !

Visualiser une séance de travail réussie pour la programmer

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Après avoir respiré pour vous apaiser, prenez quelques instants pour vous visualiser à la fin de votre séance de travail, satisfait d’avoir été concentré, patient, relax et d’avoir superbement bien travaillé. Faites quelques images mentales de votre cru qui représentent cette séance de travail extrêmement productive, en vous disant peut-être quelques paroles de félicitations à vous-même du style “Beau gosse ! T’as bien tafé ! Continue comme ça”. J’avoue ! J’ai tendance à être assez familier avec moi-même. 😉

Cette simple action mentale va orienter votre cerveau dans la direction désirée. Voilà une manière simple de mettre toutes les chances de notre côté.

Ressentir les sensations mais pas les forcer

Faites en sorte de ressentir quelques sensations positives proches de celles que vous ressentez quand vous avez vraiment travaillé efficacement votre instrument. Attention à ne pas forcer les sensations ! C’est une bêtise que j’ai énormément faite. Vouloir forcer les sensations bloque leurs apparitions et ne donne rien de bon. Les sensations apparaissent d’elles-même quand le processus est bien fait. Notre job est de vraiment imaginer la scène avec quelques détails précis. Le reste, les sensations, en découlent naturellement.

Pas de panique pour ceux qui ont du mal !

Que ceux qui visualisent avec difficulté se rassurent d’emblée. J’ai eu l’occasion de remarquer, sur moi et sur d’autres, que même lorsque les images mentales sont floues, les sensations apparaissent quand même. De plus, avec le temps, la qualité des images mentales va s’améliorer. Donc pas de panique, on pratique et on profite ! 🙂

5) Une botte secrète

Pour ceux, qui n’ont pas d’instrument à disposition, pas de salle de travail ou encore pas de créneaux horaires disponibles pour s’exercer, tout n’est pas perdu. En effet, il vous reste la pratique mentale. En d’autres termes, vous pouvez toujours visualiser votre travail et vous imaginez en train de travailler avec un maximum de détails possibles. Contrairement à l’astuce précédente, ici nous effectuons toute la séance dans notre tête, à vitesse réelle.

Visualiser permet de réellement progresser

Cela peut paraître complètement fou pour certains d’entre vous ! Pour d’autres, c’est quelque chose de bien connu. De plus en plus d’études scientifiques appuient le fait que se visualiser en train d’effectuer tel ou tel geste mobilise les mêmes zones du cerveau que la pratique réelle du même geste. Le résultat est le suivant : visualiser entraîne de réels progrès sur les aspects qui ont été mentalement travaillées bien sûr ! Je ferai un article entier sur la question car elle mérite toute notre attention.

​Travailler dans sa tête comme on travaille en séance physique

D’ici là, si vous avez un temps de répit à la plage ou dans un autre lieu, fermez les yeux et travaillez comme vous le feriez en vrai. Répéter des petites séquences, plusieurs fois de suite. Soyez vigilant à tous les détails importants, à tous les aspects de votre jeu que vous souhaitez améliorer. À chaque répétition d’une séquence, tâchez d’ajouter des détails sensoriels supplémentaires. Essayez de ressentir plus de détente dans telle partie du corps, d’être davantage conscient de votre respiration ou encore le plaisir et la confiance dans l’interprétation de tel passage. Vous m’avez compris. Travaillez comme vous le feriez si vous étiez en séance physique. L’expérience fera le reste !

Conclusion

Voilà quelques bonnes astuces de mon cru pour accroître la qualité de nos séances de travail musical. J’espère que celles-ci vont vous permettre de travailler avec efficacité votre instrument tout en prenant un max de plaisir. Si vous avez des questions, des remarques, retours d’expériences ou autres, écrivez-les dans l’espace réservé aux commentaires tout en bas de la page.

Quant à moi je vous retrouve la semaine prochaine pour vous présenter mon plan de travail. Je pensais le faire cette semaine, mais comme je fais quelques tests et ajustements, j’ai préféré prendre le temps et vous parler d’un autre aspect du travail d’un instrument de musique.

Avec confiance et motivation 🎶😏

Roman Buchta

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  • Alfred dit :

    Tu parles de plan de travail, peux tu développer ce que tu entends par là ? Peut être un futur article ?
    L’idée de travail diffus m’a interpellé : comment ça marche ? Comment garantir un bon travail diffus ?

    • Roman dit :

      Bonjour Alfred !
      Par plan de travail, j’entends la définition précise de ce que je vais travailler, comment je vais le travailler et pourquoi je vais le travailler de cette manière-ci. Il s’agit simplement d’un programme de travail et j’en parlerai dans un futur article.

      Concernant le mode diffus, il s’agit d’un mode où l’on laisse le cerveau se reposer et faire des associations librement de manière aléatoire ! Ce mode permet entre autre la consolidation et la maturation des apprentissages ainsi que la créativité (grâce à l’association aléatoire de connaissances présentes dans nos disques durs !).
      Pour être-sûr de ne pas garantir un bon mode diffus, il faut juste ne rien faire du tout ! En tout cas rien faire avec sa tête. Sympa, non ?
      Donc, se reposer, faire la sieste, méditer, faire de l’auto-hypnose et aussi étendre du linge, passer la tondeuse, etc… garantira un mode diffus de qualité ! Voilà, j’espère que ma réponse te convient.
      Au plaisir de te relire !

  • Jo Duprez dit :

    Quand je n’arrive pas à dormir et que des passages musicaux passent à répétition dans ma tête et même que je me réveille le matin et que je sens que mon cerveau est encore en train de pratiquer la même partition, est-ce que cela veut dire que mon cerveau est en mode diffus ou est-ce complètement autre chose dans ce cas. C’est que je vis avec ce genre de problème (comme si mon cerveau n’arrête jamais durant la nuit et m’empêche de dormir) très souvent.

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